Budget participatif

Empreinte numérique

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Source: {"body":{"fr":"Fleur de goudron concerne la transition de la rue François Coppée, “moins de voitures, plus de rencontres”.\nLes habitants proposent de s'impliquer dans une co-conception qui vise : \n- la création de 4 îlots végétalisés et équipés de bancs, grâce à la réduction des places de stationnement (équivalant à la suppression de 8 places de parking) \n-la mise au vote d'un changement de son nom, selon les propositions des résidents, pour affirmer une transition et une modernisation. \n\n1- Pour un nom de rue qui incarne la participation des habitants à la transition écologique et démocratique \n\nFrançois Coppée (1842-1908), poète “populaire et sentimental de Paris” fut antidreyfusard, président d’honneur de la Ligue de la patrie française et homophobe. \nAujourd’hui notre rue mérite mieux et veut se choisir un nom qui symbolise son engagement collectif dans des transitions écologiques et sociales. Ses habitants se connaissent bien et ont une riche vie amicale (dîners annuels de plus de cent habitants de la rue, rencontres quotidiennes dans la rue de la jeunesse qui cherche un espace de communication, jeunes et anciens de la Cité du 1, jeunes femmes de l'Hôtel social surpeuplé du 14, qui sont obligés de s’accroupir malaisément sur les trottoirs pour téléphoner aux proches qui sont loin.\n\n2- Pour une rue qui s’assume comme espace public\nOr la socialité bon enfant , essentielle au bien-être et au bien-vivre, est entravée par le stationnement de véhicules, en particulier des utilitaires ventouses qui mordent sur les trottoirs étroits, réduisant cet espace urbain à un parking peu contrôlé et par conséquent considéré comme gratuit. A noter que sur 35 places de stationnement une moyenne de 7 est occupée par des résidents de la rue et des rues avoisinantes (résultats obtenus par une enquête auprès des conducteurs sur 3 semaines). S’il faut trouver une solution de parking pour ces gros utilitaires, elle ne saurait reposer sur l’embolie de cette rue étroite particulièrement dense. Végétaliser et installer quelques bancs, un premier rempart contre le réchauffement, serait une étape clé avant d’autres projets partagés. La \"petite rue\" est la bonne échelle pour un redesign de la rue écologique.\n\n3- Le projet déposé engage le collectif des habitants dans la rénovation concrète de la rue :\nconsultation (soirées et week-end) menée par les habitants volontaires en concertation avec la ville (réunions, questionnaires)\nprésentation d’une synthèse : définition des besoins et propositions pour la transformation (végétalisation, entretien, responsabilité partagée)\nvalidation d’une première étape de la transition\ncompte rendu et évaluation du dispositif (6 mois, puis un an) \ndéfinition collective d’éventuelles étapes supplémentaires."},"title":{"fr":"Fleur de goudron/ François Coppée en transition"}}

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