Budget participatif #2
Prêt.es à déposer vos projet pour la ville ?
Etude de faisabilité par les services municipaux
08/07/2025 - 20/09/2025
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Nous'eau - Vers l'autonomie en eau pour le Jardin Partagé des Nouzeaux
En cours d'évaluation
- QUOI ? Décrivez votre projet
- Nous sommes l’association du jardin partagée des Nouzeaux. Nous gérons ce jardin public d’un peu plus de 1000 m2 composé de 75 parcelles individuelles et de nombreux espaces partagés où des projets de culture collective se mettent en place. Environ 85 adhérents font vivre ce jardin. Notre projet concerne l’eau. Pour l’instant il y a une fontaine qui nous permet d’avoir de l’eau de ville et, par ailleurs nous utilisons de l’eau de pluie. Cette eau de pluie est collectée d’un côté dans deux petits récupérateurs de chaque côté du cabanon où l’on range nos outils, de l’autre une grande cuve (peut-être 100 ou 200 m3) nous permet de récupérer l’eau qui tombe sur le terrain de foot urbain attenant au jardin partagé. L’eau de pluie que l’on récupère n’est pas suffisante, nous consommons aussi l’eau de ville. Notre projet vise à être autonome en eau. Pour cela, nous voudrions récupérer l’eau du toit de la résidence des Nouzeaux (Malakoff Habitat) en la collectant dans une cuve d’au moins 100 m3, idéalement 200 m3. Cela nous permettrait d’être autonome en eau si en parallèle nous arrivons à une gestion rigoureuse de l’eau. Schématiquement le projet est simple : l’eau est récupérée sur la moitié de toiture qui regarde le jardin de la résidence des Nouzeaux en détournant ses 7 gouttières. L’eau est collectée dans une ou plusieurs cuves. Le nombre, et surtout la position de ces cuves est un sujet qu’il faudra discuter : cela peut être dans le jardin des Nouzeaux, cela peut être à côté de la cuve existante, cela peut être le long de la résidence des Nouzeaux, sur la parcelle de Malakoff Habitat, propriétaire du bâtiment. L’eau sera pompée des cuves via une fontaine qui remplacera la fontaine d’eau de ville existante. Idéalement une pompe électrique facilitera le pompage pour les personnes pour qui le pompage manuel est trop compliqué. Pour finir, des jauges permettront à chacun de bien voir comment les cuves se remplissent et se vident pour aider à adapter son comportement.
- POURQUOI ? Expliquez l'intérêt de votre projet
- La question de la gestion de l’eau est une question de plus en plus critique. Les villes le savent bien, elles qui doivent parfois gérer d’immenses quantités d’eau lors d’épisodes de pluies exceptionnelles … qui sont de moins en moins exceptionnelles. Pour cette question, la récupération d’eau de pluie est essentielle pour permettre de faire tampon et d’éviter d’engorger les réseaux. Il est aussi important que l’eau puisse s’infiltrer dans le sol pour recharger les nappes phréatiques. Les jardiniers connaissent bien aussi le problème de l’eau. Sans eau, notamment en été, pas de légumes, pas de fruits, pas de fleurs. Or l’été n’est pas la saison des pluies régulières ! Un épisode de sécheresse caniculaire peut suffire à faire mourir tout un jardin s’il n’est pas arrosé suffisamment … et pour arroser sans scrupule, il faut avoir de l’eau qui ne prive pas d’autres usages plus essentiels. Pour ces deux raisons antagonistes, la récupération d’eau de pluie est la solution. En stockant l’eau lors d’épisodes de pluie, elle permet d’éviter d’engorger les réseaux publics. En mettant à disposition de l’eau pour arroser les plantes sans utiliser l’eau de ville, elle économise une ressource précieuse. Mieux, elle utilise une eau qui est parfaitement adaptée à l’arrosage des plantes plutôt que de l’eau de ville dont les traitements pour la potabiliser la rendent moins adaptée aux plantes. Un des intérêts du projet est pédagogique. Le jardin partagé est, dans son ensemble, un projet pédagogique : permettre à des gens d’âges, de situations et de convictions très variés de faire avancer ensemble des projets communs, permettre à des urbains de retrouver un lien à la terre, etc. Dans le cas de ce projet, l’intérêt pédagogique est double : prendre conscience de l’importance et de la richesse de la ressource en eau, et expérimenter collectivement les ressorts de l’autonomie. L’autonomie est au cœur de la résilience et le premier levier de la résilience est le facteur humain. Ce projet veut investir le groupe formé par les adhérents du jardin de la responsabilité de gérer collectivement cette ressource précieuse qu’est l’eau. Le but est qu’à très court terme, l’arrivée d’eau de ville dans le jardin soit équipée d’un réducteur de débit pour qu’elle ne puisse être utilisée que pour remplir les gourdes pour la consommation humaine.
- POUR QUI ? Précisez quels seraient les bénéficiaires de votre projet
- Pour ce qui est du système lui-même, son usage va intéresser les adhérents du jardin des Nouzeaux, c’est-à-dire potentiellement tous les malakoffiots puisque cette association est ouverte à tous. Cependant la taille du jardin va mécaniquement restreindre ceux qui vont utiliser cette eau. Mais nous espérons que ce projet saura être exemplaire. N’utilisant qu’une moitié de la toiture de la résidence des Nouzeaux, peut-être que Malakoff Habitat voudra utiliser l’autre moitié pour arroser le jardin qui est de l’autre côté ? Et qui sait, pourquoi pas récupérer l’eau de toutes les toitures des résidences alentour pour transformer les parkings en de luxuriants jardins. Finalement, une communication autour de ce projet permettra de le mettre en résonnance avec d’autres projets, par exemple la récupération de l’eau de pluie qui tombe sur la place du 11 novembre à usage des services d’entretien de la voirie. Car nous croyons que c’est en communiquant autour de ces projets que l’on peut faire prendre conscience collectivement que les transitions nécessaires sont possibles car déjà en partie en cours.
- OÙ ? Indiquez l'implantation de votre projet (plan possible en annexe)
- Le projet est situé au jardin partagé des Nouzeaux, 13 allée Tissot à Malakoff. L’eau sera prise sur la moitié Sud du toit de la résidence des Nouzeaux. Pour cela, un accord avec Malakoff Habitat devra être trouvé. L’eau sera puisée via une pompe qui remplacera celle existante (ou mieux, qui sera celle existante si possible). Entre les deux, une ou des cuves de récupération d’eau de pluie devront être enterrées. Différentes localisations sont possibles, il faut discuter de la pertinence et des contraintes inhérentes à chaque position (A qui appartient la cuve ? Qui l’entretient ? Comment on y accède pour l’installation et la maintenance ? Qu’est-ce qu’il faut reconstruire une fois les cuves enterrées ? etc.)
- COMBIEN DE TEMPS ? D'après vous, durant combien de temps la ville en bénéficiera ?
- Les systèmes de récupération d’eau de pluie sont et doivent être des systèmes très simples. Aussi, tant qu’ils recevront l’entretien minimal nécessaire (par exemple la cuve actuellement utilisée n’a, à notre connaissance, jamais eu besoin d’entretien en plus de 10 ans), alors le système fonctionnera. Autrement dit, le système est potentiellement éternel. Nous préférons croire qu’il est et sera de plus en plus une richesse précieuse pour le territoire. Car construire une résilience des territoires ne passerait-il pas simplement par la construction de ces mille petits projets qui rendront chaque territoire effectivement résiliant ?
- COMMENT ? Détaillez la façon dont votre projet vivra dans le temps...
- Il y a plusieurs temps dans le projet. Le premier temps est celui de la co-conception avec la ville et l’ensemble des acteurs concernés. Le système est simple, il ne sera pas compliqué à concevoir. En revanche il est encombrant et il faudra lui trouver une place idéale. Nous ne voyons pas d’autres solutions que de l’enterrer comme l’est la première cuve mais nous sommes naturellement ouverts à toutes hypothèses. La dernière difficulté dont on espère qu’elle sera une richesse est la variété des acteurs qui travaillerons à ce projet : adhérents de l’association, riverains, élus et services de la mairie, représentant de Malakoff Habitat. Le deuxième temps, celui du chantier sera court, probablement quelques semaines au maximum. Heureusement car s’il est source d’excitation pour certains il peut être source de crispation pour d’autres. Pour finir, le troisième temps sera celui de l’exploitation du système. Son entretien, minimal, sera, autant que possible, géré par les adhérents du jardin partagé des Nouzeaux. Son exploitation sera l’occasion de biens des débats dans le jardin, c’est le but, en faire un outil pédagogique riche et fructueux.
- COMBIEN ? Coût estimé, même approximatif
- Analyse géotechnique pour vérifier la capacité des sols à supporter le poids des cuves : 2 500€ - Creusement des fosses pour les cuves : 5 000 € - Dalle de répartition en fond de fosses : 6 200 € - Fourniture et pose des cuves : 25 000 € - Installation réseaux : 9 000 € - Remise en état terrain : 2 000 € - TOTAL : 49 700 €
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